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U21 : ne pas confondre l’indien et le perse, questions pour nos champions
Souvenez-vous, c’était il y à peine un mois. 3 joueurs du SGHC participaient au plus bel exploit de l’histoire du hockey français en devenant vice-champions du monde U21 à New-Delhi.
In an international purpose, all the interview will be in english, is it ok for you ?
Hugo Genestet (HG) : No problem for me if you don’t push me in front of the camera…
Guillaume Deront (GD) : …
Grégoire Samson (GS) : …
(NDLR : Ok guys, thanks a lot !)
Quelques semaines après vos exploits, quel regard portes-tu sur votre parcours ?
HG : C’est ouf ce qu’on a fait. Sur place ça nous paraissait presque « normal » tellement on était concentré mais maintenant on peut se le dire c’est OUF !! Le fait de regarder nos matchs quelques temps après et voir qu’on a quasiment battu tout le monde et avec la manière ça fait vibrer. Plus ça avance et plus je suis fier de ce qu’on a fait.
GD : ça a été une compétition de folie, des moments “inoubliaux” comme dirait l’autre et un beau final pour la génération 92 !
GS : Alors par où commencer, autant dire que ce fut une aventure extraordinaire et qu’il y a eu plus de joie que prévu suite à ce résultat. Si on m’avait dit que l’on irait en finale, j’aurais directement signé ! Quelle aventure !!! Une ambiance toujours au top, détendue, sans prise de tête car contrairement aux autres équipes, on n’avait pas un statut de grande nation. On n’avait rien à perdre, alors qu’eux, oui ! On n’était pas venu pour jouer les touristes non plus. On voulait montrer que notre génération pouvait créer l’exploit. On savait que l’on pouvait aller loin même avec une poule de qualification difficile ! Le top 6 était notre 1er objectif. Je pense que l’objectif a été atteint.
Quel a été ton moment de la compétition ? Peux-tu le décrire ?
HG : Sans surprise mon shoot out en demi contre la Malaisie. Quand Fred annonce les tireurs et qu’il me dit que je suis le dernier j’ai tout de suite eu un bon pressentiment. Je savais dans tous les cas que si je tirais c’était soit pour gagner soit pour ne pas perdre. A partir du moment où le dernier Malais rate son shoot out, j’ai su que j’allais marquer. Ça restera gravé en tout cas.
GD : Mon moment de la compétition c’est probablement celui où l’on bat les argentins. On est assuré d’accéder aux ¼ et à ce moment la, j’ai pu sentir le regard des gens sur place véritablement changer. Certains gars venaient te taper dans le dos alors que ça ne serait jamais arrivé auparavant ! De plus, à ce moment, je me rend compte du gros soutien dont nous bénéficions, notamment sur notre réseau social préféré. Ca a vraiment créé quelque chose, le groupe était alors en osmose et ça annonçait un peu le reste de la compétition !
GS : L’un des meilleures moment pour moi, car il y a en forcément eu plusieurs, ça a été la victoire contre les belges. C’était une revanche de la défaite en demi-finale de la Coupe d’Europe à Den Bosch. On ne les avait jamais battu avant. Mais cette fois c’était notre heure. Et on l’a fait proprement même si on a procuré beaucoup de stress chez nos supporters. On n’a jamais baissé les bras et on est remonté d’un 4-2 à un beau 5-4 des familles ! A ce moment tu te dis “ON EST EN DEMI !!!” Puis “on fait quand même partie des 4 meilleures équipes du monde !” Et enfin “continuons ne nous arrêtons pas là ». Enfin on s’est surtout dit qu’on les avait “fumés” !!!
Comment s’est passé ton retour en France ? Réalises-tu ?
HG : On avait bien senti via la page Facebook de l’équipe que ça avait pris une belle ampleur. Mais on ne s’attendait pas du tout à ça. On a tous reçu des messages de gens qui n’avaient jamais vu de hockey ou qui l’avaient quitté il y’a très longtemps. Ça nous a fait plaisir qu’on parle de nous en “bien” ! Personnellement je ne réalise pas encore très bien mais une chose est sure : on est plus que jamais boosté pour continuer à progresser et pour aller chercher une place aux JO.
GD : Le retour en France, Un véritable calvaire !!! Je vous laisse mener votre petite enquête. N’empêche qu’il y’en a qui n’ont pas tenu le choc (ils se reconnaîtront). Je réalise la chance que j’ai eu de participer à cette aventure, après pour ce que ça représente pour la suite, on verra bien !!!
GS : Toutes bonnes choses ont une fin et ce fut l’heure de rentrer. L’envie de rentrer était présente car on voulait fêter ça comme il se devait avec tout le monde. Pour ma part, j’étais aussi content de retrouver la bonne nourriture française. Je réalise plus maintenant que l’on est VICE-champion du monde. Là-bas, tout se passait vraiment bien pour nous même trop bien. On avait du mal à croire que tout allait s’arrêter. On voulait continuer la compétition. Et dire qu’on est vice-champion, c’est fou !!! En tout cas, ça permet de pouvoir boire gratuitement et de rencontrer du beau (belle) monde…