Elite F

Publié le 30/09/2014 0

Les sentiers de la gloire

Après avoir passé trois semaines en compagnie des garçons de l’équipe 1, le service com’ a décidé de sécher le déplacement à Wattignies pour se consacrer pleinement à l’équipe 1F. Deux raisons à cela :
1) Le FLHFSG commence à sortir de sa torpeur post-vacances et à revendiquer tout un tas de choses saugrenues. Hé ho, dis donc, on n’est pas chez Air France ici !
2) Les quelques minutes rapidement aperçues la semaine dernière laissaient entrevoir pleins de belles choses et on avait hâte de voir cela sur tout un match.
3) Pascale Preney dans les buts, on ne pouvait pas manquer ça.
4) Ça faisait longtemps que l’on ne s’était pas amuser à voir Nicolas Chambet tenter le record du monde du nombre de kilomètres parcourus le long de la ligne de touche.
5) Mon cher ami Scoop, après la valise (Note de Scoop : un vanity, pas une valise… quand même…) prise dans la matinée avec la 2H, n’avait pas le cœur à prendre sa voiture pour couvrir l’événement.

Beaucoup plus fainéantes que les garçons, les filles n’ont recommencé le championnat que la semaine dernière (c’est pour de rire, on ne le pense pas !). Par contre, pour cette première rencontre, elles n’ont pas fait dans la dentelle avec une victoire 5-0 contre le Racing. Faut dire que cette équipe a de l’ambition : la montée en Elite, ni plus, ni moins. Pour atteindre cet objectif, Nicolas et Frédérique Pillons se sont mués durant l’été en Jorge Mendes et Mino Raiola pour élargir l’effectif : arrivées de Sandrine Boccara (Villeneuve Loubet), Sophie Sasse (Belgique) et Jutta Pehle (Allemagne) et promotion chez les grandes de Sarah Pirtek, Sophie Saidoux et Alix Dubrule en attendant l’arrivée très très prochaine d’une gardienne de but dont on taira, pour le moment, l’identité pour que les négociations se finalisent.

Après la manita de la 1ère journée, le SGHC doit faire face au premier vrai test de la saison avec la réception du LUC Ronchin qui vient tout juste de descendre du championnat Elite. C’est donc un peu l’inconnu. “Attends, tu me demandes comment joue LUC Ronchin ?? On ne les connaît pas vraiment et puis, il y a 15 jours, je me rappelais à peine comment tenir une crosse, alors on verra bien !” me précise Marion Verrier. Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas pris de notes de cette conversation, il se peut qu’une partie voire même tout soit un tantinet imaginée. En tout cas, cela démarre sur les chapeaux de roue. En l’espace de 5 minutes, le SGHC s’est déjà procuré plusieurs occasions notamment par l’intermédiaire de Delfina Gaspari et d’Alix Petitfrère. A la 6ème, Julie Brachet récupère la balle dans les 22m adverses, sa passe pour Marion – qui a très vite retrouvé ses capacités hockeyesques, en fait, pas sûr qu’elle les ait perdues – est un chouya trop longue. St Ger domine, St Ger joue bien, très bien et à la 10ème minute St Ger… encaisse un but. Pardieu, mais que s’est-il passé crénom d’bon sang ? Après investigation auprès de Pascale, il s’avérerait qu’il y ait eu un coup de “à toi ? à moi ? ha bah à l’adversaire !” entre elle et Sandrine.

Ça fait 0-1 et, en tout objectivité (neutralité journalistique oblige), c’est totalement contre le cours du jeu. D’ailleurs, loin d’être découragées, les saint-germanoises repartent de l’arrière pour aller vers l’avant. Jusque-là, on peut affirmer que ça va dans le bon sens. Dès la 13ème minute, elles obtiennent un PC après un bon travail de Delfina sur le côté droit. Le blocage sera loupé. A la 17ème, le SGHC oblige de nouveau la gardienne lilloise à s’employer sur une reprise de volée. La seconde salve frôle le poteau. Deux PC non-concluants suivent cette action. Pendant ce temps, les quelques incursions ronchinoises sont rapidement stoppées notamment par Manon Laminie qui fera un très bon match. La mi-temps approche et St Ger poursuit sa quête d’égalisation. A la 30ème, le public a failli assister au but de l’année : shoot revers qui manque de lober la gardienne pour une reprise de volée qui sera contrée par la défense. Ca va bien finir par rentrer !! La dernière opportunité arrive par Sarah Pyrtek, auteure d’une remontée de 50 mètres. Après cette folle cavalcade, son centre est finalement intercepté par la défense.

10 minutes pour un repos bien mérité et le SGHC remet le bleu de chauffe. Dès la reprise, Gabrielle Verrier arrive à se mettre sur son shoot revers qui ne trouve pas le cadre. 39ème minute, nouveau PC saint-germanois sans conséquence pour Ronchin. Pourtant, sur l’action qui suit la balle se retrouve au coeur du cercle. ça cafouille, ça bidouille, c’est la fête à la grenouille. Pardon… La balle se lève et est reprise victorieusement par Julie Brachet. 1-1, on respire enfin, le plus dur semble fait. Maintenant, en route pour tenter de prendre les trois points. Il reste alors une bonne demi-heure. A la 42ème, la puissante raclette de Marion vient trouver le bout de la guêtre de la gardienne bruant. Oui tout à fait, on appelle aussi comme ça les habitants de Ronchin en référence au terme picard désignant les hannetons qui squattaient les ronces de la région. Ronces, Ronchin, ça vient de là ! Par contre, ronchinois et ronchinoise n’ont rien à voir avec la Chine, ni même avec le Japon d’ailleurs. Fin de la pause Jean-Pierre Pernault. En attendant, ça fait toujours 1-1.

Un point de gagné ou deux de perdus ? On laissera l’avenir nous le dire. C’est qui est sûr, c’est que les belles promesses entrevues la semaine dernière se confirment. L’équipe joue bien, alternant jeu long et jeu court, c’est propre techniquement, c’est plaisant à regarder. Surtout le groupe semble prendre du plaisir ensemble et, franchement, avec un coach pareil, c’était pas gagné ! Nan, j’déconne Nico !!

Bonus photo : passe cadeau ou illusion d’optique ?

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