Elite F

Publié le 12/11/2014 0

L’important, c’est…

On ne va pas vous mentir. Nous n’avons pas assisté au match de l’année en ce dimanche 09 novembre. Cependant, sans flamber, le SGHC parvient à gagner et c’est bien l’essentiel pour nous. Bon… Moins pour le coach Nicolas Chambet qui est un fervent adepte du hourra-hockey. Tout ça pour dire que le CR va être rapide même si la date de publication ne le montre pas forcément.

Ce début de match contre le CFP, dernier du classement, est comme le temps : gris, terne et froid. Un vrai début de match d’automne en somme. Pas d’occasion, pas d’enflammade non plus et, sans réellement dominer, ce sont plutôt les adversaires qui squattent la balle sans se montrer dangereuses. Enfin faut pas déconner : la première occasion sera saint-germanoise. A la 9ème minute, Delfina Gaspari shoote dans un angle fermé… Et vu que c’est fermé, c’est donc logiquement arrêté par la gardienne parisienne (qui fera par ailleurs une bonne rencontre). Le bilan des 20 premières minutes (hé oui, déjà ! quand on vous dit qu’il ne s’est pas passé grand chose !) est le suivant : le SGHC a le contrôle de la balle mais ne parvient pas à s’approcher du cercle. Il faut dire que le CFP n’est pas venu pour faire le jeu mais plutôt pour attendre et contrer.

Les saint-germanoises décident alors de passer la deuxième dans le dernier quart d’heure de cette première mi-temps. Delfina, qui aura bien galopé durant cette rencontre, déborde et centre en retrait. La reprise de volée de l’attaquante – dont nous n’avons pas noté le prénom (désolé) – passe à côté. Pendant ce temps-là, un essai est marqué sur le terrain d’à-côté. Ça, on l’a noté ! Et bruyamment ! A la 26ème, le SGHC obtient un PC. La frappe de Sandrine Boccara passe à côté du poteau. “C’est le bruit de la planche mais pas la bonne. C’est bien dommage” Ce commentaire vous est offert par Xavier Pillons dont toute la force de concentration se porte à cet instant sur la gestion du tableau d’affichage, ce qui ne suffit pas toujours… et ne justifie rien.

Au rayon des observations pas très utiles, on remarque que Sandrine a changé de gant, en passant du gros modèle (le genre gant de boxe) à celui plus petit. Avec le froid, on aurait pu croire l’inverse. Hé bah non, pas du tout ! Quoi ? On s’en fiche un peu ? Peut-être mais jusqu’à la fin de la première mi-temps, il ne se passe rien à part un shoot de Gabrielle Verrier arrêté par la gardienne. A part ça, côté CFP, une action dangereuse à mettre à leur crédit : une grosse mais vraiment très grosse marmule qui frôle le poteau droit de Charlotte Hannoyer. Heureusement, ça ne rentre pas. La deuxième mi-temps aurait été beaucoup plus compliquée.

Car à 0-0, tout reste à faire pour les saint-germanoises. Face à la lanterne rouge (et verte) du championnat, à domicile, il n’y a pas d’autres options que de prendre les trois points. Le SGHC pousse. Le CFP tente de contre-attaquer. La délivrance arrive à la 42ème minute. Elise Chapellier déborde sur le côté gauche, se remet sur son coup droit et trouve Gabrielle qui achève la gardienne. 1-0. Petit soupir de soulagement au sein d’un public venu en… enfin du public. Quelques instants après, Gabrielle se prend un carton vert. A ce moment-là, mon regard croise celui de Céline Wilson qui d’un air de défi, semble dire : “Vas-y la com’. Je n’ai pas pris de carton, aucune relance dans l’axe sur l’adversaire. Ose écrire un truc sur moi”. C’est vrai : Céline est très bien dans son match et ne mérite pas de commentaire négatif sur sa performance. C’est pour cela que nous ne mentionnerons pas son contrôle loupé à la 58ème ! Je rigole : il n’y en a pas eu (enfin pas de noté en tout cas !). La défense dans son ensemble maîtrise son match.

A la 53ème, Alix Petitfrère part sur le côté gauche et cherche la passe en retrait. Sans succès. Dommage, elle aurait pu tenter de conclure en solitaire. Cinq minutes après, le SGHC se procure un PC. Le push de Delfina (oui oui, le push, ce n’est pas une coquille) est stoppé. 63ème : Capucine Pillons arme un centre très rapide pour sa comparse Delfina qui est un peu courte pour le reprendre. Il ne reste que quelques minutes. St Ger est tiraillé entre marquer le deuxième but et ne pas se prendre un contre. Cela donne un espèce de “no-match land”, tout à fait dans le thème du week-end. Pour autant, à la toute fin de match, la défense est mise à mal mais Charlotte, le dernier rempart, est là pour sauver les meubles et tant qu’à faire les trois points.

Bon… Pas folichon ce match. Ce dimanche, les saint-germanoises n’ont pas eu le réalisme offensif pour enflammer la rencontre. Par contre, l’équipe a su faire preuve de sérieux mais aussi de patience pour venir à bout de la muraille bâtie par l’adversaire. Et c’est bien là le principal.

Bonus photos : autour du terrain

Ramasseur de balle, une fonction demandant beaucoup de concentration. En bon formateur qu’il est, Christophe Jardemar nous montre la position idéale du ramasseur.

Gérer le tableau d’affichage, une activité solitaire

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