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Elite H

Publié le 26/04/2015 0

Tant que l’irrémédiable est en suspens, l’angoisse rôde, pire que la défaite.” Gilbert Choquette

Enfin mon cher Gilbert, point d’irrémédiable ce week-end fort heureusement. Comme il y va fort ce Gilbert…

Oh mais, vous êtes là ? Comme on se retrouve les ami(e)s ! Cela faisait longtemps que nous n’avions pas fait de compte-rendu de match… depuis fin 2014 précisément. Que le temps passe vite. Le petit dernier a bien poussé. Quelques cheveux blancs sont apparus sur la tête du rédac’chef… Oui, bon, nous allons un peu loin là. A vrai dire, ces derniers temps, nous avions choisi de privilégier l’actualité « chaude et instantanée » (ceci n’est pas une pub pour les soupes Knorr… j’adore… ah non, ça c’est Dior, bref). Et Dieu sait qu’il y en a eu. De l’actu, de l’actu hein. Du coup, direction l’essentiel, posts Facebook à foison, pluie de mails, quelques lignes dans les journaux tout de même, quelques lives… Plutôt dans l’action, moins dans la construction… La Com’, c’est comme un match de hockey… voilà une citation que ne renierait pas notre cher coach Pascal. Enfin si. Mais bon, ça sonnait bien. Et ça faisait “technique”. Bref, là n’est pas le sujet. A événement exceptionnel… événement exceptionnel. Donc back to basics ! Et quoi de mieux qu’une bonne citation et une intro de 10 lignes pour fêter ça ! Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme. Pas vraiment en fait mais rien de grave. Pas très clair tout ça. Retour vers la lumière.

Allez, on repart donc au mastic (et non au backstick, sinon c’est faute… nous sommes en forme, c’est une évidence) pour vous narrer cette ½ finale en deux actes. Pour celles et ceux qui auraient échappé à notre tir nourri d’informations et qui n’auraient ainsi pas suivi les pérégrinations de nos petits saint-germanois, voici un petit résumé de ce qui s’est déroulé ces dernières semaines. Tout commence par un doux week-end de début septembre contre Lyon… Quoi ? On remonte un peu trop loin dans le temps ? Bon ok… Après un match épique en EHL, il a fallu retourner dans l’arène du Top 6 avec plusieurs week-ends à deux matchs. Une défaite contre le Racing, des victoires (Montrouge, Wattignies) et un nul contre Lille permettent au SGHC de jouer la 1ère place du Top contre le RCF à domicile, place synonyme de qualification pour l’EHL. Malheureusement, le RCF accroche le nul et la 1ère place. Lot de consolation, ce match permet aux Saint-Germanois de jouer ses ½ finales à domicile… contre Lille. Simple non ?

En regardant les précédentes rencontres entre les deux équipes durant le Top 6 (victoire 2-1 durant les dernières minutes à l’aller et match nul 1-1 au retour), on ne s’attend pas aux mêmes scores que la saison dernière. Cela va être serré. Et bien vous savez quoi, ça a été serré… Un bon match ristretto comme on dit dans le jargon. Ah non ? Et bien ça fera date. Pas pour rien que le rédac’chef finit 1er au concours officiel de pronostics sur la saison sur Hockey Manager (allez, cadeau celle-là… non, non, non… on ne reparle pas du match à Orléans, ça suffit !).

Pour ce 1er match, Lille prend le match par le bon bout et fournit un très gros pressing en individuel. St Ger est obligé de défendre et recule de plus en plus. Cette pression nordiste est fort logiquement récompensée par un PC à la 8ème. Julien Thamin semble être sur la trajectoire mais une crosse (saint-germanoise ? On a vu, on sait, mais on ne dira rien) vient dévier la balle au-dessus du keeper. 0-1 pour Lille. Ce n’est pas la joie surtout que St Ger n’a toujours pas vu les 23 mètres adverses. Comme souvent durant cette saison, il faut attendre un but adverse pour voir les Saint-Germanois réagir. Une réaction pas fofolle voire un peu momolle mais au moins, le SGHC reprend le jeu à son compte et arrive enfin dans le cercle adverse au bout de 11mn de jeu. Lille continue son travail de harcèlement mais la possession est globalement francilienne. Attention à ne pas trop se projeter vers l’avant non plus car les Lillois se montrent dangereux en contre comme avec cette énorme occasion à la 20ème qui rase le poteau gauche. On se dirige doucement vers la fin de cette 1ère mi-temps, le temps pour St Ger de se procurer un PC qui sera arrêté par le gardien.

De retour des vestiaires, Lille repart sur les mêmes bases et obtient un PC d’entrée de jeu. C’est arrêté par Julien puis… par le poteau. Gros ouf de soulagement. Qui se transforme en énorme ouf quand le SGHC obtient un stroke pour une faute assez grossière dans la surface (on ne l’a pas lâché le ouf sur le bord du terrain… c’est dire si nous étions soulagés… et essoufflés). J-B Pauchet se charge avec brio de le transformer. 1-1 à la 39ème. Le vent tourne. A force de presser, les Lillois se fatiguent mais arrivent à placer quelques piques que Julien se charge de stopper. Toutefois, la possession est saint-germanoise. Baptiste Rogeau, Guillaume Samson et François Goyet prennent les clefs du camion au milieu de terrain, les attaquants multiplient les appels. Ce travail paie à la 51ème sur un contre mené tambour battant, Kevin Mercurio se retrouve au point de stroke et, en déséquilibre, parvient à trouver le petit filet opposé. On respire encore mieux. Les Lillois moins épuisés par le rythme de la partie qu’ils semblent. Et pourtant… Blaise Rogeau aurait pu se retrouver en 1vs1 avec le gardien mais son contrôle trop long l’empêche de saisir cette chance. C’est fort dommage car dans la foulée, Lille obtient un PC et marque par un puissant push côté droit du gardien. 3 PC obtenus, 2 buts, les stats sont bonnes pour les Nordistes qui auront eu le mérite de ne rien lâcher. Le dernier quart d’heure met les nerfs des supporters à rude épreuve. St Ger domine sans pouvoir marquer, Lille contre-attaque. Ce sont d’ailleurs les Lillois qui se procurent la balle de match, une balle arrêtée par Julien et le poteau. Mini crise cardiaque, on a frôlé la chat-astrophe comme dirait Martin Riggs (alerte référence années 80 !) MDLR, L’Arme Fatale 3 c’est 1992 Raclette. Pas faux mais étant donné le look des persos, on baigne encore dans les eighties !

2-2. Balle au centre. Au moins, pas besoin de se retourner la cervelle : une victoire et c’est la finale, un nul et c’est la prolongation avec but en or, une défaite et c’est la fin de saison. Pendant ce temps-là, le Touquet crée la surprise au Racing en s’imposant 3-2.

Rendez-vous dimanche donc le lendemain (attention, il n’y a aucun piège dans cette phrase) pour le match retour. Bain de glace, Orangina, Minute Maid, Salvetat, Perrier rondelle, légère collation, gros dodo et on y retourne. Pas de changement mis à part Martin Zylbermann qui remplace Julien dans les buts et la pluie qui s’invite dans les débats. Pas de changement également en début de match. Lille recommence son gros pressing et Martin doit s’employer plusieurs fois dans les cinq premières minutes. On sent St Ger tendu, voire un peu timoré. Sauf sur cette énorme remontée de balle de Blaise dont le centre ne trouve pas J-B trop court, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la crosse côté SGHC. Et ce qui devait arriver, arriva. A la suite d’un avantage laissé dans le cercle, les Lillois profitent de la déconcentration francilienne pour ouvrir le score. Aïe, ça commence pas terrible terrible. 0-1 à la 13ème. Dans la foulée, Lille se procure un PC et contraint Martin à un double arrêt de grande classe. La classe internationale, CQFD.

C’en est trop saperlipopette ! Le temps de la révolte a sonné. St Ger veut sa 10ème finale en 11 ans (merci à JB “ Philippe Doucet” Pauchet pour la stat) et une place en EHL. Le SGHC hausse le rythme, confisque la balle et provoque un PC. C’est stoppé par le portier nordiste. Quelques minutes plus tard, sur une sortie de balle très rapide, Baptiste trouve Kevin dans la profondeur qui se présente seul devant le gardien. Crochet raté mais fauchage du Kevin réussi par le défenseur. Stroke. Comme un goût de samedi. J-B se présente devant le gardien et place son push au même endroit. 1-1 à la 31ème. Le score n’évoluera plus. Par contre, Pilou Verrier doit quitter ses petits copains, touché par une grosse béquille. Ça devait vraiment piquer car on avait rarement vu notre Pilou tout palot comme ça. Plus de peur que de mal, Pierre-Louis ayant retrouvé sa couleur naturelle après le match.

Cette fois-ci, St Ger commence bien le début de 2ème période. Le SGHC pousse sans parvenir à marquer et même à se montrer dangereux. Thomas Pauchet s’arrache pour trouver un PC. Arrêt du gardien lillois et shoot au-dessus sur le rebond. Bon, ça serait bien que ça rentre car, malgré un match désormais à sens unique, les Saint-Germanois ne sont pas à l’abri d’un contre. D’autant plus qu’il n’y a tout de même pas pléthore d’occasions. Nouveau PC pour St Ger. Le push de Grégoire Samson passe à côté… Le temps s’écoule doucement mais sûrement et petit à petit l’oiseau fait son nid. Encore un PC, contré par la première vague lilloise. La dernière occasion est signée Lille et il faut un Martin vigilant pour stopper cette déviation. Re-mini crise cardiaque. L’arbitre siffle la fin du temps réglementaire. Nous voilà partis pour une prolongation de deux fois 7’30’’ avec but en or, séance de shoot-out en cas d’égalité, 1-2-3 soleil en cas de super-égalité. La dernière proposition est une blague. Ça a failli marcher. Ah ça rigole, ça rigole, mais c’était moins le cas sur le bord du terrain à ce moment là. Que dire sur le terrain. Quoi qu’il en soit, cette formule paraît bien cruelle. Moins que des shoot-out ou des strokes dès la fin du match mais plus qu’une prolongation normale.

15 minutes ou moins pour la finale. 15 minutes d’apnée pour les supporters. Heureusement, St Ger se montre tout de suite conquérant et obtient un PC. La balle est sortie mais revient rapidement dans le cercle. Kevin, resté dans les parages, s’arrache et pousse la balle au fond des cages. But en or ! C’est fini ! Exultation générale !! Au bout du suspens,le SGHC se qualifie pour la finale du championnat de France !

Il est temps d’aller se requinquer avec une petite boisson houblonnée au club house et d’apprendre le nom de notre futur adversaire : le Racing Club de France qui vient d’étriller le Touquet 8-0. Cerise sur le gâteau : ce résultat assure au SGHC une place pour la prochaine EHL et de nouvelles magnifiques émotions européennes l’an prochain.

Rendez-vous maintenant samedi 02 mai à l’hippodrome d’Auteuil (le terrain du Paris Jean Bouin) pour tenter de décrocher un troisième titre d’affilée. On vous attend nombreux. Allez SGHC !!!


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